|
 |
Tlemcen
est composé de deux villes aujourd'hui réunie par un
rempart unique ; l'une d'elle, Agadir, est ancienne. On prétend
qu'une partie de ces murs datent d'el Khid'r et que leur origine
remonte au temps d'un pharaon égyptien.
"Le sage Abou' L'Hassan el Mayoûrqi (de Majorque), l'une des
notabilités de Tlemcen nous enseigne que le juriste Abou 'Abd
Allah Moh'ammed lui avait dit : "Un jour, que j'étais en train
de discuter avec un célèbre juriste du Caire sur les
différents pays, la conversation vint à tomber sur
Tlemcen. Mon interlocuteur me présenta, alors, un recueil
historique qu'il avait chez lui et dans lequel il était dit que
Tlemcen était une ville considérable de l'extrême
Occident et que le prophète de Dieu, Solaïman, fils de
David - Le Salut soit sur eux deux - s'y était
arrêté et y était resté pendant 1 mois."
La ville de Tagrart fut fondé par Lamkoûna (des
Almohavides) Yousof Ben Tachfin en 1070, à l'endroit même
où il dressa son camp, le gouverneur et les défenseurs
Zenata ayant été massacrés. Tagrart signifie
précisément "station" en langue berbère selon Ibn
Khaldoun. Cette nouvelle ville allait devenir le nouveau centre du
négoce à Tlemcen, au détriment d'Agadir qui resta
malgré tout la ville historique.
L'historien Ibn el-Athîr nous dit qu'entre Tagrart, la ville
militaire, et Agadir, la ville ancienne, il y a la distance de
"quelques bonds de cheval". Cette mesure imagée nous permet de
constater une sorte de "no man's land" qui séparait les deux
villes. En 1846, des vestiges de ces remparts ont été
retrouvés.
Suite
|