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Cheikh Rédouane :
En en 1914, il n'est autre que le fils du grand Cheikh Larbi Ben Sari.
Très jeune déjà, son père, maître
à l’époque, lui fait apprendre les secrets de
l’art andalou, et la familiarité des instruments de
musique, dont la maîtrise n’aura de secret pour lui au fil
des années. On peut écouter son jeu et son chant
s’accompagnant à la mandoline dans les premiers
enregistrements de l’orchestre Cheikh Larbi. Mais la
majorité des enregistrements (amateurs) qu’il nous a
laissé, on l’écoute s’accompagnant
tantôt au violon alto, tantôt au piano, mais aussi et
surtout au luth, son instrument fétiche. De toutes les
manières, quel que l’instrument qu’il tient,
Rédouane dégage au son de sa voix seule, une
extrême sensibilité chantant la nostalgie de ce qui
n’est plus.
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