Eblouis, les romains à leur arrivée dans ce coin de paradis.
La nature l'avait doté de toutes ses richesses
Verte étais l'herbe parsemée des fleurs les plus coquettes
Courtisées par les papillons aux couleurs chatoyantes
Et de tous les verts et bleus se coloraient les arbres
Dans "les Vergers" de Pomaria la belle
EPOQUE ROMAINE de 32 à 430 après J.C
Tlemcen
a une histoire tellement riche que je ne saurai vous détailler
tous les évèvements et vous citer tous les monuments.
Mais vous pouvez bien évidemment apporter votre contribution.
Introduction
Tlemcen
est situé à plus de 800 m d'altitude à l'ouest de
l'Algérie, plus exactement à 140 km au Sud Ouest d'0ran,
à 63 km de la frontière marocaine et à 550
km d'Alger.
Le nom antique d'Agadir est Pomaria. A l'avènement de l'islam
au Maghreb, Tagrart fût fondé, l'association
très rapide de ces deux villes donnèrent Tlemcen.
Cette ville aurait
compté jadis, une centaine de mille âmes, sur cette
cité qui au moyen âge, vit fleurir dans ces murs une
remarquable civilisation.
"C'est qu'entre les mérites d'ancienne
capitale d'Etat, de ville aux ruines antiques et encore admirables, de
cité où vécut au moyen âge une foule de
poètes et d'artistes, de marché où se
côtoyèrent les commerçants de tout le bassin
méditerranéen et du Sahara, Tlemcen a encore
un
titre à la gloire et à la grandeur : elle est, en quelque
sorte, la métropole du maraboutisme maghrébin, la
"Médine de l'Occident"." Par Yahiya Ibn Khaldoun.
Hadith concernant le Maghrib
"Moslim ed Dâraqot'ni et
d'après Sa'id ben Abi Waqqîç ont rapporté
que le Prophète d'Allah - qu'il jouisse de la miséricorde
et de la paix du Seigneur - a dit : "Une fraction de mon peuple,
établie dans le Maghrib, ne cessera, jusqu'au jour du Jugement
Dernier, de suivre le chemin de la vérité". Cette
tradition a été établie par Al Marwazi,
Baqîya ben Makhlad et Ed-Dâraqot'ni dans ses
Fawâïd. L'auteur du kitab el An'kâma dit du Maghrib,
que ce pays comprend : l'Ifriqiya, le pays de Tâhart (Tiaret) et
ses dépendances jusqu'à Tanger et au Sous el Aqça."
Je n'ai pas la prétention de
savoir si ce Hadith est sahih ou pas. S'il y a des spécialistes
dans ce domaine, n'hésitez pas à m'envoyer un Email.
Origine des Beni 'Abd el Wadid ou Zianide de Tlemcen
Il y a deux hypothèses qui s'offrent à nous. Soit
les Zianides seraient les descendants d'el
Qâsim (qui sont
descendant des Idriss) ; soit leur présence dans le
Maghreb serai antérieur
à l'Islam. En effet, "Beni Abd el
Wad" signifie étymologiquement les serviteurs de la vallée,
et
il se trouve que depuis une époque très
reculée, les "Beni Abd el Wad" se trouvaient dans
le massif des
Aurès au moment de la première conquête musulmane.
Ch. Brosselard qui rendit un vibrant hommage aux Ziyanides de Tlemcen
de par leur grandeur et leur
distinction dont ci joint le témoignage :
"Ils laissèrent une trace brillante de leur passage, se distinguant par
leur esprit d'entreprise,
leur bravoure chevaleresque dans les combats,
une politique habile et tolérante, et par la
protection aussi généreuse
qu'éclairée qu'ils accordaient au commerce, aux sciences, aux arts
et
aux lettres. Quelque chose de considérable nous frappe à leur égard, c'est qu'ils
poursuivent
avec une invincible opiniâtreté la réalisation d'un grand
dessein qui consistait à organiser un
Etat autonome dans des limites
géographiques bien définies". Brosselard la définie comme
"La mieux policée et la plus civilisée de son époque".
Ancienneté de Tlemcen
Tlemcen est composé de deux
villes aujourd'hui réunie par un rempart unique ; l'une
d'elle,
Agadir, est ancienne. On prétend qu'une partie de ces murs
datent d'el Khid'r et
que leur origine remonte au temps d'un pharaon
égyptien.
"Le sage Abou' L'Hassan el Mayoûrqi (de Majorque), l'une des
notabilités de Tlemcen nous enseigne que le juriste Abou 'Abd
Allah Moh'ammed lui avait dit : "Un jour, que j'étais en
train
de causer avec un célèbre juriste du Caire, sur les
différents pays, la conversation vint
à tomber sur
Tlemcen. Mon interlocuteur me présenta, alors, un recueil
historique qu'il
avait chez lui et dans lequel il était dit que
Tlemcen était une ville considérable de l'extrême
Occident et que le prophète de Dieu, Solaïman, fils de
David - Le Salut soit sur eux deux -
s'y était
arrêté et y était resté pendant 1 mois."
La ville de Tagrart fut fondé par
Lamkoûna (les Almohavides) Yousof Ben Tachfin en
1070, à
l'endroit même où il dressa son camp.
Yaghmorasan, le fondateur du Royaume des Zianides
La dynastie des Zianides
compta exactement 39 sultans. Le premier est Yaghmorasan.
C'est
véritablement lui qui va poser les fondations du royaume des
Zianides. Il fut le roi des
nobles et le plus noble des souverains.
Quand il arrive au pouvoir, le pays était en proie à
l'agitation. Mais grâce à sa témérité
et à sa grandeur, il réussit à créant
un Royaume d'Etat
très moderne à son époque. Il
aimait les savants qu'il recevait en grand nombre à sa cour.
Voici ce qu'il répondit lorsqu'on l'interrogea sur
l'authenticité de sa noblesse :
"Si vous voulez parler de la grandeur
en ce bas monde, nous la possédons sans doute, mais
si vous me
questionner sur l'influence dont nous jouirons dans l'autre monde, je
vous
répondrez qu'elle appartient qu'à Allah - qu'il soit
glorifié!"
Incontestablement,
son règne fut brillant, il organisa son gouvernement, consolida
son
trône et répandit en Orient et en Occident le bruit de
ses prétentions.
Les autres rois de Tlemcen
Il
y a un roi qui a marqué l'histoire de cette ville. C'est Abou
H'ammou II, il fût de tous les souverains 'Abd el Wadides, celui
qui contribua le plus à la grandeur littéraire de
Tlemcen. C'est le petit fils de Yaghmorassan. Il répara les
remparts de sa capitale, fit creuser le fossé de
circonvallation, accumula des provisions dans les silos et garnit les
caisses du trésor public.
Il y eu ensuite le régne du Sultan Abou Tachfin, fils d'Abou
H'ammou. Il fut un prince chez qui la gaîté de
caractère n'excluait ni la fermeté ni la dignité :
il étati également "pourvu de la noblesse de la race et
de celle du coeur". Il augmenta le trésor public, ce monarque
aimait aussi se donner aux sensations de bonheur. Il embellit sa
capitale de palais et de châteaux nombreux. Il mourra en 1293. Il
eut une grande importance dans l'histoire du maghreb.
Le Royaume fut ensuite gouverné par deux sultans frères,
qui sont Abou Saïd et Abou Tsabit, arrières petits fils de
Yaghmorassan. A eux deux, ils réussirent à
contrôler leur ennemie, et ils ont fait preuve d'une grande
capacité d'organisation.
La communauté juive de Tlemcen
Se trouve dans cette ville le
mausolée du Rabbin Enkaoua. Le jeune Ephraïm faisait,
à Tolède, des études de
sciences expérimentales et de philosophie, il
s'intéressait particulièrement aux textes
de Saint Thomas d'Aquin, il fut frappé, par
l'Inquisition, d'un arrêt de bannissement. Il se
réfugia à MarraKech, puis à
Tlemcen, où il fut reçu par le
sultan Abou Tafachin. Il aurait effectué
dit la légende, son voyage sur la croupe d'un
lion, tenant en main un serpent vivant en guise de licol.
Entre le cirque de Honaïne, qui était alors
le port de Tlemcen, et la capitale, à demi mort de
soif, il frappa un rocher d'un coup de bâton.
Aussitôt une source jaillit, qui, depuis, n'a pas
cessé de couler.
C'est encore un miracle qu'il
accomplit en guérissant la fille du sultan,
réputée incurable. Et au souverain qui lui
demandait le prix de cette guérison, il
répondit : " Donne - moi la permission de faire
venir à Tlemcen tous mes coreligionnaires
refoulés à Agadir, ceux du Maroc et ceux
d'Espagne. Ici, nous construirons une maison de
prières et nous y adorerons notre Dieu, qui est
aussi le tien."
Le vieux quartier juif conserva son
caractère particulier pendant cinq siècles.
C'était le centre commercial et artisanal de
Tlemcen.